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PW Ceasefire : Le catch mobilisé pour la Palestine

  • 22 octobre 2025

(English version below)

Dans un monde dominé par des politiques néolibérales n’ayant que faire du vivant, où les crises de toutes sortes se succèdent et où l’attention médiatique s’essouffle bien plus vite que les besoins des populations impactées, se mobiliser pour collecter des fonds à des fins humanitaires devient une manière tangible de réaffirmer notre humanité partagée. Cette humanité, Chuck Mambo, Beau Belles, Charlie Jamison et Giovanni Giorgio en débordent. Ensemble, iels sont à la tête de Pro Wrestling Ceasefire, organisation londonienne fondée en solidarité au peuple palestinien. Le Dernier Rang les a rencontrés pour évoquer une initiative collective qui conjugue entraide, engagement, éducation et joie.

Dans son édition du 22 septembre 2025, le quotidien israélien Haaretz, s’appuyant sur les chiffres du ministère palestinien de la santé, écrivait la phrase suivante : « Le pourcentage de victimes civiles à Gaza est plus élevé que dans n’importe quelle autre guerre du 21ème siècle ». Guerre. Si ces chiffres sont aussi élevés, c’est bien parce que ce n’en est pas une. C’est un génocide. C’en a toujours été un.

Face à celui-ci, une mobilisation internationale d’ampleur. Activistes, acteur·ices du milieu associatif, militant·es, organisations non gouvernementales, partis politiques, actions individuelles, une partie du monde se rassemble derrière le drapeau palestinien pour hurler l’indicible. De Barcelone à Mexico City en passant par Londres et Paris, Gaza est devenu un symbole. Celui d’un monde qui refuse de se taire face à la destruction. Totale. Absolue.

Pro Wrestling Ceasefire est l’histoire d’un de ces refus. Giovanni Giorgio, dit Gio, promoteur et commentateur pour de nombreuses structures anglaises et internationales (PROGRESS, Marigold, NOAH, NJPW) est à l’origine du projet. À ses côtés, son acolyte de longue date, Chuck Mambo, catcheur professionnel et moitié de l’équipe Sunshine Machine. « Notre première rencontre, c’était le show où tu t’es ouvert le crâne », se rappellent-ils en riant. « Mambo était blond platine à l’époque. Ce jour-là, ses cheveux étaient devenus entièrement rouges. C’était terrible. Et nous voilà, neuf ans plus tard! Il est la première personne que j’ai sollicité en lançant Pro Wrestling Ceasefire », raconte Gio. « C’est de loin le plus vocal et renseigné sur la question palestinienne. Je me suis toujours tenu informé, mais pas à son niveau. J’ai beaucoup appris grâce à lui. Il a toujours été extrêmement investi, il partageait des articles pertinents sur les réseaux sociaux. Plus j’apprenais des choses, plus je voulais m’impliquer. Mais, au début, on se sent impuissant, un peu dépassé. Je voulais contribuer mais, seul, je ne pensais pas pouvoir arriver à grand chose. C’est de là qu’est partie l’idée. J’organise des shows depuis bientôt sept ans, et je savais qu’on pourrait capitaliser sur l’engouement autour d’All In London pour réunir un maximum de monde. On ne peut pas imaginer meilleure raison pour organiser un show de catch ».

L’aventure est en marche. Sally, catcheuse du circuit anglais connue sous le nom de Beau Belles, la rejoint rapidement, imitée dans la foulée par Charlie Jamison, impliquée dans la production de plusieurs promotions outre-Manche. Cette dernière raconte son arrivée dans l’équipe : « je me suis rendue au premier show en tant que spectatrice. Je suis musicienne et, à l’époque, le groupe avec lequel je tournais récoltait aussi des fonds pour la Palestine. Cette cause m’est très chère, il fallait absolument que j’assiste à ce show. À la fin, je ne voulais pas partir et ils ont été suffisamment gentils pour accepter mon aide. Je me suis littéralement imposée et, au final, c’est la chose dont je suis la plus fière ». Sally, avec laquelle elle a partagé quelques expériences d’entraînement, se souvient de la scène : « le show était terminé, les gens discutaient, buvaient des bières, je tourne la tête, et elle était en train d’empiler les chaises. Elle voulait vraiment aider, peu importe la façon ».

Il n’aura fallu qu’une pile de chaises pour changer une trajectoire. Désormais membre de la famille, Charlie témoigne d’un sentiment d’accomplissement inestimable et d’une gratitude extrême : « je me sens privilégiée de pouvoir mélanger le catch, quelque chose que j’aime profondément, au fait d’aider. Particulièrement en ce moment. Il n’y a rien qui ressemble aux shows qu’on propose. C’est un échappatoire, mais pas seulement. Il a un sens. Il y a un objectif derrière ». Les échanges se succèdent, les anecdotes fusent, les rires aussi. Tous·tes décrivent une aventure humaine précieuse qui dure depuis plus d’un an. « Pro Wrestling Ceasefire n’aurait pas été possible sans nous quatre. C’est un magnifique projet, porté par de magnifiques personnes », déclare Gio, insistant également sur le terreau favorable que constitue la scène anglaise contemporaine. Une scène dont il vante la capacité historique à se mobiliser. À faire front. « Au Royaume-Uni, il y a une réelle tradition pour ces événements caritatifs. La communauté britannique du catch est vraiment capable de se réunir rapidement en temps de crise. Malheureusement, les deux exemples les plus parlants sont les décès tragiques de Kris Travis et Mad Kurt. Le Kris Travis Invitational s’est organisé en même pas deux semaines pour récolter de l’argent pour sa famille et payer les funérailles. Pour Mad Kurt, c’était pareil. Si vous allez jusqu’à Bedford, vous trouverez Sacrifice Pro Wrestling qui est uniquement un organisme de charité. Les exemples sont nombreux. Les bases étaient là, et nous avons été très chanceux de voir la AEW s’installer en Angleterre et générer autant d’excitation. Leurs événements sont devenus de véritables lieux de rassemblement pour la discipline. Sur les dix dernières années, on pouvait déjà ressentir ce coté familial, ce côté communautaire, soudé. Même quand il n’y avait pas grand monde sur les shows, l’énergie et les bonnes intentions étaient là. Ça a posé les fondations pour la période faste qu’on est en train de connaître ».

Cependant, si les conditions d’un succès étaient réunies, la volonté première n’était pas de s’installer dans la durée. « C’était sensé être un one-shot. Je ne voulais pas lancer une promotion », confie Gio. « C’était dans un endroit que je ne connaissais pas, qui n’avait jamais accueilli de catch auparavant, et j’étais clair sur le fait qu’on organisait un événement unique, caritatif, qui utilisait le catch comme vecteur pour récolter des fonds. Honnêtement, à peine à la moitié du match entre Kanji et Jordon Breaks, on s’est regardé avec Mambo et on s’est dit « ok, on va en faire un autre! ». Pourquoi on ne récolterait pas encore plus d’argent? On a fait le plus dur, continuons! Et je suis vraiment heureux qu’on ait continué ».

Chuck Mambo

Touché en plein cœur par l’élan d’altruisme que le premier show, Ceasefire NOW!, a déclenché en août 2024, l’émotion est encore perceptible dans sa voix lorsqu’il en évoque le souvenir : « Ça a attiré tellement de positif! En plus de la vente de billets, de merchandising, de la recette du bar, et d’une grande tombola, on a reçu une quantité considérable de dons, dont certains anonymes à trois chiffres. Mansoor a été d’une immense gentillesse en faisant cadeau d’une de ses tenues et d’une paire de bottes de catch pour notre tombola. Quelqu’un a acheté pour environ 100 pounds de tickets parce qu’il les voulait à tout prix. L’histoire retiendra qu’il ne les a pas gagné mais qu’il a fini par les racheter au gagnant! Et ce dernier nous a fait don de la totalité de la somme. C’est l’illustration parfaite. J’étais persuadé qu’un événement de ce type allait générer de la générosité et faire ressortir ce qu’il y a de meilleurs chez les gens ».

Six shows plus tard (cinq à Londres et un à Bristol), 7117 livres britanniques ont été récolté (soit 8104 euros) au profit d’UNICEF UK et de la Croix Rouge libanaise. En octobre 2023, l’escalade des violences a exacerbé une crise humanitaire déjà insoutenable. Bombardements quotidiens, accès limité à l’eau potable et à l’électricité, pénurie de médicaments et infrastructures dévastées placent la population de Gaza dans une vulnérabilité extrême à laquelle Gio souhaite remédier. « Notre action est avant tout une réponse humanitaire. L’argent est destiné aux femmes, enfants, blessées et malades à Gaza. On a reçu un récapitulatif de ce que nos récoltes de fonds ont permises de mettre en place : purification de l’eau, couvertures, médicaments, lait pour enfant, et surtout, du matériel de secours d’urgence ». Une réponse matérielle qui porte également en elle un geste de reconnaissance envers la lutte d’un peuple. Un message de solidarité qui transcende les frontières et les discours médiatiques d’un occident complice. Au-delà des sommes récoltées, l’équipe est fière de participer à faire exister le sujet dans l’espace public. « C’est aussi une question de continuer à faire du bruit », précise Charlie. « C’est d’autant plus important dans un espace comme le catch, qui n’est pas forcément coutumier du fait, ou habitué au militantisme. La situation en Palestine est dramatique. Et elle ne va pas changer de si tôt. Souvent, le gens s’intéressent à une cause parce qu’elle fait l’actualité. On récolte de l’argent, on en parle, et, progressivement, le sujet disparaît au profit d’autres. C’est extrêmement cruel. Notre plus grande fierté, c’est de continuer. Continuer de conserver l’attention des gens. Continuer de rendre la cause palestinienne visible ».

Car parler de la Palestine, c’est avant tout reconnaître cette humanité niée. Ces existences écrasées qu’aucun cessez-le-feu ne saurait pleinement rendre vivables. Quand Donald Trump se flatte d’avoir mis en place un accord de paix à Gaza, la violence coloniale se poursuit ou se déplace en Cisjordanie. Un cercle de mort infini. Derrière les chiffres, il y a des vies. Derrières les rapports, il y a des visages, des histoires, des familles. Il y a un territoire. Un peuple, marqué dans sa chair par la brutalité d’un régime d’apartheid et de trop nombreuses décennies d’occupation. Chuck Mambo insiste sur la nécessité de le rappeler : « La plupart des gens ne sont pas pleinement informés sur ce qui se passe en Palestine, sur ses origines, son histoire. Tu allumes la télévision et on t’explique que c’est une situation compliquée. Elle n’a rien de compliquée. On assiste à un génocide, tout simplement ». Contester le terme est devenu une façon détournée de cautionner les actes. À Gio d’ajouter : « les termes employés, les expressions choisies, être précis dans les mots qu’on utilise, c’est important. Les termes « conflit » ou « guerre » ont tendance à minimiser ce qui se passe en Palestine. Amnesty International l’affirme, Benjamin Netanyahu est sous mandat d’arrêt international, même le Labor Party (Parti travailliste, historiquement ancrée au centre-gauche) le reconnait dorénavant. On a toujours utilisé ce terme. C’est important de le dire. C’est une façon de montrer notre solidarité avec le peuple palestinien. On ne va pas utiliser des termes neutres, on ne va pas contourner la réalité ou essayer de ne pas se mouiller. C’est une volonté systématique d’éradiquer, intégralement ou en partie, un groupe donné. C’est la définition d’un génocide ».

Gio

Si dire les termes est crucial, informer l’est tout autant. À peine entré dans le Chandler Hall, l’on constate la portée éducative du projet. Un mot d’ordre : sensibiliser. Inlassablement. Dès le premier couloir se trouve un espace prévu à cet effet. Manuels « Injustice illustrated » retraçant l’histoire de la Palestine depuis le déplacement forcé de sa population en 1948 (la Nakba), appels au boycott des produits israéliens principalement cultivés sur des terres illégalement occupées, cartes et autres chiffres concernant la contribution du gouvernement britannique à l’armement de l’État israélien constituent autant d’outils d’émancipation intellectuelle offrant aux participant·es les clés pour agir en conscience. « C’est notre façon à nous d’amener les gens à la cause. Et d’essayer de les garder », explique Gio. « À chacun de nos shows, l’ONG Les amis d’Al-Aqsa est présente. Elle propose gratuitement tout un tas de prospectus et de fascicules d’information. À chaque fois, ils recrutent de nouveaux bénévoles. Et, à chaque show, les stands de documentation et de goodies se font dévaliser. On sait que les gens rentrent chez eux avec un matériel éducatif complet. À Bristol, nous avons accueilli des organismes tels que Palestine Solidarity Campaign ou encore Bristol Queers for Palestine. C’est toujours bien plus qu’un simple show de catch pour récolter des fonds. Il y a une dimension pédagogique ». Charlie appuie ce propos en mettant l’accent sur l’importance d’ouvrir des espaces d’éducation populaire, de dialogue, et sur la portée sociale de tels événements. « C’est une porte d’entrée, un point d’accès pour en apprendre davantage. Si trois ou quatre personnes présentes pour le catch repartent avec de nouvelles connaissances ou une envie de se mettre en action, alors on peut se dire que ce que l’on fait en vaut la peine. Les conversations qu’on fini par avoir dans des endroits comme celui-ci, ça n’a pas de prix. Dans la file pour le bar, les gens discutent, partagent de l’information, racontent leurs expériences, leurs actions, leurs histoires. C’est un bénéfice direct. À Londres, le public était plutôt un public de catch qui découvrait la cause. À Bristol, c’était davantage un public militant qui découvrait le catch. Au final, ça rassemble des gens d’univers différents ».

« Se rassembler, rencontrer l’autre, s’amuser, aimer, c’est aussi une forme de militantisme. Une forme de réponse à l’horreur »

Sally aka beau belles

Un bénéfice direct rendu possible par tous les partis impliqués. « Tout le monde est là pour aider », affirme Chuck Mambo. « PROGRESS, Riot Cabaret, la marque Blacksmith, ils nous proposent toujours des choses pour la tombola. C’est un travail collectif qui va bien au delà de notre équipe. On a la sensation d’un effort groupé d’un petit village. Chacun apporte sa pierre à un édifice global. Les gens viennent vers nous en disant « voilà ce que je peux apporter, vous n’aurez pas à vous soucier de ci ou ça ». Des performers à l’équipe de production en passant par les commentateurs, tout le monde participe à l’effort et fait ce qu’il peut pour diminuer les coûts. Les talents sont libres de décider s’ils souhaitent travailler pour un peu moins, s’ils souhaitent donner l’intégralité ou une partie de leur paye. Tout le monde comprend ce qu’on essaye de faire et on arrive rapidement à s’entendre sur l’objectif final ». Gio ajoute : « On nous demande souvent si quelqu’un a déjà refusé de participer au vu de la nature politique de l’événement. La réponse est claire : pas une seule. C’est tout l’inverse, en réalité. Dès qu’on a annoncé que les shows allaient continuer, énormément de gens nous ont contacté pour nous rejoindre. C’était le cas de Kuro cette année par exemple. Il nous a dit « je suis dans les parages, j’apprécie ce que vous faites, faisons-le ensemble ». Sa participation a contribué à rendre notre initiative visible en France. Il suffit d’une personne. Bien-sûr, nous avons notre noyau de talents. Ce ne serait pas un show Ceasefire sans Kanji ou Jordon Breaks, et, évidemment, Mambo use de son pouvoir pour se booker, principalement dans le main event (rires). À ce noyau, on ajoute une rotation d’invités. Nos bras sont constamment ouverts, du moment qu’on s’amuse ».

La sociologue et écrivaine française Kaoutar Harchi le dit mieux que personne : « Nous voyons les palestiniens mourir et quelque chose en nous a bien dû mourir avec eux ». À travers des initiatives comme celle de Pro Wrestling Ceasefire, la lutte pour la justice sociale et la libération de peuples opprimés devient alors une lutte pour la vie. Elle représente une aspiration. Celle d’un monde où l’empathie et l’action collective priment sur l’indifférence. « Ce qui est vraiment spécial avec ces shows c’est qu’ils donnent de l’espoir. Je n’ai jamais ressentie une énergie pareille », témoigne Charlie. Sur place, cette vitalité est comme présente dans l’air. Presque palpable. Une fois le show terminé, une chenille se forme naturellement au milieu des débris d’un main event mouvementé. Elle fait plusieurs fois le tour du ring, puis le tour du pâté de maison. Elle emporte finalement chaque personne en capacité de la rejoindre pour devenir une étincelle dans la nuit londonienne. Loin d’être anodine, elle constitue un acte de résistance en répondant simplement à une nécessité humaine fondamentale : celle de se reconnecter les un·e·s aux autres dans un monde dominé par le cynisme et l’individualisme. Pour Sally, militante et employée dans le secteur associatif, « cette énergie est importante. Cette joie. Par moments, on peut être dans l’incapacité de ressentir de la joie dans le monde qui nous entoure. Il se passe tellement de choses horribles. Mais je pense que c’est crucial de trouver des temps pour célébrer, des espaces pour exprimer cette joie. Se rassembler, rencontrer l’autre, s’amuser, aimer, c’est aussi une forme de militantisme. Une forme de réponse à l’horreur ». Si militer prend plusieurs formes, c’est dans la quête d’un équilibre personnel que se trouve tout l’enjeu. « À d’autres moments, nous sommes à Traffalgar Square pour nommer tous les enfants qui ont été tué dans le mois », ajoute Mambo. « Il y a des moments où tu as besoin de pleurer, de te recueillir, d’autres où tu exprimes ta colère en manifestant et en hurlant contre nos gouvernements, et d’autres ou tu t’amuses sur un show de catch. Toutes les réponses à cette violence sont valides. Le spectre émotionnel est large ».

Une fois l’entretien terminé, les discussions se poursuivent et forment un véritable hymne à l’engagement. Chacun·e vante les mérites de l’action collective, ses bénéfices nombreux et ses répercussions concrètes. Une manière de s’inscrire dans le réel. De redessiner les contours d’un quotidien plus juste. En contactant initialement Chuck Mambo pour lui demander de son temps, je lui confiais que Pro Wrestling Ceasefire me rendait fier. Fier d’un milieu qui ne donne que trop peu l’occasion de l’être. Il me répondait dans la foulée qu’il l’était également, et que le bon appelait le bon. Un cercle vertueux. Une idée d’effet boule de neige qu’il développe en guise de conclusion : « La pire des choses, c’est de rester inactif en pensant qu’à notre échelle on ne peut rien faire. L’idée, c’est de se lancer. D’amorcer quelque chose. Faites une putain de vente de gâteaux! Celles et ceux qui ne savent pas par ou commencer viendront acheter votre gâteau. Et vous allez réaliser qu’en fait vous êtes nombreux dans le même cas. On a reçu des tonnes d’amour et de remerciements parce qu’on a donné aux gens un endroit où commencer ». L’occasion de se rappeler les mots de Charlie Jamison : « Il y avait une période où j’étais un peu frustrée, je ne savais pas comment m’y prendre, et j’ai commencé à empiler des chaises ».

Texte : Le Dernier Rang (Twitter, Instagram & Bluesky)
Crédits photos : Pro Wrestling Ceasefire (Instagram & Twitter)
Personnes rencontrées : Beau Belles, Giovanni Giorgio, Charlie Jamison, Chuck Mambo
Sources et structures citées :
UNICEF UK
Croix Rouge libanaise
Journal Haaretz, édition du 22 septembre 2025
Rapport d’Amnesty International
ONG Friends of Al-Aqsa
Palestine Solidarity Campain
Bristol Queers for Palestine
« Ainsi l’animal et nous », Kaoutar Harchi (Actes Sud, 2024)


PW Ceasefire : Wrestling mobilized for Palestine

In a world dominated by neoliberal policies indifferent to the living, where crises of all kinds follow one another and media attention fades faster than the needs of affected populations, mobilizing to raise funds for humanitarian causes becomes a tangible way to reaffirm our shared humanity. This humanity overflows in Chuck Mambo, Beau Belles, Charlie Jamison, and Giovanni Giorgio. Together, they run Pro Wrestling Ceasefire, a London-based organization founded in solidarity with the Palestinian people. Le Dernier Rang met with them to discuss a collective initiative that blends mutual aid, commitment, education, and joy.


In its September 22, 2025 edition, the Israeli daily Haaretz, citing figures from the Palestinian Ministry of Health, stated: “The number of civilians killed per total number of deaths in Gaza since October 7 is the highest in any war in the 21st century ». War. If these figures are so high, it’s precisely because this is not a war. It’s a genocide. It always has been.

In response, a massive international mobilization has emerged. Activists, members of grassroots organizations, militants, non-governmental organizations, political parties, individual actions—a part of the world rallies behind the Palestinian flag to scream the unspeakable. From Barcelona to Mexico City, London and Paris, Gaza has become the heart of all struggles. A symbol. One of a world that refuses to stay silent in the face of total, absolute destruction.

Pro Wrestling Ceasefire is the story of one of these refusals. Giovanni Giorgio, known as Gio, a promoter and commentator for numerous British and international wrestling promotions (PROGRESS, Marigold, NOAH, NJPW), is the driving force behind the project. By his side, his long-time friend, Chuck Mambo, a professional wrestler and half of the tag team Sunshine Machine. “Our first meeting was at the show where you crack your head open”, they recall, laughing. “Mambo was platinum blond at the time. That day, his hair ended up completely red. It was a mess. And here we are, nine years later! He was the first person I reached out to when launching Pro Wrestling Ceasefire”, Gio explains. “He’s by far the most vocal and documented about the Palestinian cause. I’ve always kept myself informed, but not at his level. I’ve learned a lot from him. He’s always been deeply committed, sharing insightful articles on social media. The more I learned, the more I wanted to do something. But at first, you feel powerless, a bit overwhelmed. I wanted to help, to contribute, but how much change can one person make. That’s where the idea came from. I’ve been promoting events for nearly seven years, and I knew we could capitalize on the excitement around All In London to bring as many people together as possible. If there is ever a better reason to put on a wrestling show, I can’t think of one.”

Like that, the journey began. Sally, wrestling on the British scene under the name Beau Belles, quickly joined the effort, followed closely by Charlie Jamison, who is involved in the production of numerous UK promotions. Charlie recounts her entry into the team: “I went to the first show as a fan. I’m a musician, and at the time, the band I was touring with was also raising funds for Palestine. This cause is very dear to me, so I absolutely had to attend that show. I didn’t want to leave, and they were kind enough to accept my help. I basically forced my way in, and in the end, it’s the project I’m most proud of.” Sally, who shared several training experiences with her, remembers the scene: “The show was over, people were chatting, drinking beers, I turn my head, and there she was, stacking chairs. She really wanted to help, no matter how.”

A stack of chairs is all it took to change a trajectory. Now member of the family, Charlie speaks of an invaluable sense of fulfillment and immense gratitude. “I feel privileged to be able to combine wrestling, something I love so deeply, with helping others. Especially right now. There’s nothing like the shows we put on. It’s escapism, but escapism with purpose. It has a meaning. There’s something behind it.” The conversation flows, anecdotes abound, and laughter follows. All describe a precious human bond that has been ongoing for over a year. “Pro Wrestling Ceasefire wouldn’t have been possible without the four of us. It’s a magnificent project, carried by magnificent people”, Gio declares, also emphasizing the fertile ground provided by the contemporary British wrestling scene. A scene he praises for its historical ability to gather and stand united. “In the UK, there’s a real tradition for these charity events. The British wrestling community is truly capable of coming together quickly in times of crisis. Unfortunately, the two most striking examples are the tragic deaths of Kris Travis and Mad Kurt. The Kris Travis Invitational was organized within a couple of weeks to raise money for his family and funeral expenses. For Mad Kurt, it was the same. If you go to Bedford, you’ll find Sacrifice Pro Wrestling, which is solely a charity promotion. There’s a lot of examples. The foundations were there, and we were very fortunate to see AEW establish itself in England and generate so much excitement. Their events have become true gathering places for the community. Over the past ten years, you could already feel that family vibe, that tight-knit community spirit. Even when shows didn’t draw big crowds, the energy and good intentions were there. That laid the groundwork for the boom period we’re experiencing now.”

However, while the conditions for success were in place, the initial intention was not to create something long-term. “It was supposed to be a one-off. I didn’t want to start a promotion”, Gio confesses. “It was in a venue I didn’t know, one that had never hosted wrestling before, and I was clear that we were organizing a single, charitable event using wrestling as a vehicle to raise funds. Honestly, halfway through the match between Kanji and Jordon Breaks, Mambo and I looked at each other and said, ‘Okay, we’re doing another one!’ Why not raise even more money? We did the hard part, so let’s keep going! And I’m really glad we did.”

Chuck Mambo

Deeply moved by the outpouring of altruism sparked by the first show, Ceasefire NOW!, in August 2024, the emotion is still perceptible in Gio’s voice as he recalls it: “It attracted so much positivity! Beyond ticket sales, merchandise, bar revenue, and a big raffle, we received a substantial amount of donations, including some anonymous ones in the three-figure range. Mansoor was incredibly kind, donating one of his outfits and a pair of wrestling boots for our raffle. Someone bought about £100 worth of tickets because they wanted them so badly. History will note that they didn’t win but ended up buying them from the winner! And the winner donated the entire sum back to us. It’s the perfect illustration. I was convinced an event like this would generate generosity and bring out the best in people.”

Six shows later (five in London and one in Bristol), £7,117 has been raised for UNICEF UK and the Lebanese Red Cross. In October 2023, the escalation of violence exacerbated an already unbearable humanitarian crisis. Daily bombings, limited access to clean water and electricity, shortages of medicine, and devastated infrastructure have left Gaza’s population in extreme vulnerability, which Gio seeks to address. “Our action is first and foremost a humanitarian response. The money goes to women, children, the injured, and the sick in Gaza. We received a breakdown of what our fundraising has enabled: water purification, blankets, medicine, baby milk, and above all, emergency relief supplies.” This material response also carries a gesture of recognition of a people’s fight. A message of solidarity that transcends borders and complicit Western media narratives. Beyond the funds raised, the team is proud to keep the issue alive in the public sphere. “It’s also about continuing to make noise”, Charlie emphasizes. “That’s especially important in a space like wrestling, which isn’t typically associated with activism. The situation in Palestine is tragic, and it’s not going to change anytime soon. Often, people get interested in a cause because it’s in the news. We raise money, we talk about it, and gradually, the issue fades in favor of others. That’s incredibly cruel. Our greatest pride is continuing. Continuing to keep people’s attention. Continuing to make the Palestinian cause visible.”

Because speaking about Palestine is, above all, about recognizing a denied humanity. Lives crushed that no ceasefire could fully restore. When Donald Trump boasts of brokering a peace deal in Gaza, the violence continues and shifts to the West Bank. An endless cycle of death. Behind the numbers, there are lives. Behind the reports, there are faces, stories, families. There is a land. A people, marked in their flesh by the brutality of an apartheid regime and decades of occupation. Chuck Mambo stresses the need to remind people: “Most people aren’t fully informed about what’s happening in Palestine, its origins, its history. You turn on the TV, and they tell you it’s a complicated situation. It’s not complicated. It’s a genocide, plain and simple.” Contesting the term has become a roundabout way of endorsing the acts. Gio adds: “The terms used, the expressions chosen, being precise with the words we use—it matters. Terms like ‘conflict’ or ‘war’ tend to downplay what’s happening in Palestine. Amnesty International says it, Benjamin Netanyahu is under an international arrest warrant, even the Labour Party now acknowledges it. We’ve always used that term. It’s important to say it. It’s a way of showing solidarity with the Palestinian people. We’re not going to use neutral terms or skirt around reality to avoid taking a stand. It’s a deliberate attempt to wipeout, wholly or in part, a specific group. That’s the definition of a genocide.”

Gio

If using the right terms is crucial, informing is just as vital. Upon entering Chandler Hall, the educational scope of the project is striking. A guiding principle: raise awareness, tirelessly. From the first hallway, there’s a dedicated space for this purpose. Booklets tracing Palestine’s history since the forced displacement of its population in 1948 (The Nakba), calls to boycott Israeli products—primarily those grown on illegally occupied lands—maps and figures detailing the British government’s contribution to arming the Israeli state provide tools for intellectual emancipation, empowering attendees to act consciously. “It’s our way of bringing people to the cause and trying to keep them engaged”, Gio explains. “At every show, the NGO Friends of Al-Aqsa is present, offering free pamphlets and informational booklets. Each time, they recruit new volunteers. And at every show, the documentation and merchandise stalls get swamped. We know people go home with comprehensive educational materials. In Bristol, we welcomed organizations like Palestine Solidarity Campaign and Bristol Queers for Palestine. It’s always much more than just a wrestling show to raise money. There’s a pedagogical dimension.” Charlie reinforces this, highlighting the importance of creating spaces for popular education and dialogue, and the social impact of such events. “It’s an entry point, an access point, to learn more. If three or four people who came for the wrestling leave with new knowledge or a desire to take action, then we can say what we’re doing is worth it. The conversations that happen in places like this are priceless. In line at the bar, people talk, share information, recount their experiences, their actions, their stories. That’s a direct benefit. In London, the audience was mostly wrestling fans discovering the cause. In Bristol, it was more activists discovering wrestling. In the end, it brings together people from different worlds.”

« Coming together, meeting others, having fun, loving, that’s also a form of activism. A response to the horror »

Sally aka beau belles

A direct benefit made possible by all involved parties. “Everyone is here to help”, says Chuck Mambo. “PROGRESS, Riot Cabaret, the brand Blacksmith—they always offer items for the raffle. It’s a collective effort that goes far beyond our team. It feels like a group effort from a small village. Everyone contributes to a larger structure. People come to us saying, ‘Here’s what I can bring, you won’t have to worry about this or that.’ From performers to the production team to the commentators, everyone pitches in to keep costs down. The talent is free to decide if they want to work for less or donate part or all of their pay. Everyone understands what we’re trying to do, and we quickly align on the ultimate goal.” Gio adds: “We’re often asked if anyone has ever refused to participate because of the event’s political nature. The answer is clear: not a single person. It’s quite the opposite, actually. As soon as we announced the shows would continue, a ton of people reached out to join us. Take Kuro this year, for example. He said, ‘I’m in the area, I appreciate what you’re doing, let’s do this together.’ His participation helped make our initiative visible in France. It just takes one person. Of course, we have our core talent. It wouldn’t be a Ceasefire show without Kanji or Jordon Breaks, and, obviously, Mambo uses his influence to book himself, mostly in the main event (laughs). To that core, we add a rotation of guests. Our arms are always open, as long as we’re having fun.”

French sociologist and writer Kaoutar Harchi puts it best: “We see Palestinians dying, and something in us must have died with them.” Through initiatives like Pro Wrestling Ceasefire, the fight for social justice and the dignity of oppressed peoples becomes a fight for life. It represents an aspiration. One of a world where empathy and collective action prevail over indifference. “What’s really special about these shows is that they give hope. I’ve never felt energy like this”, Charlie testifies. On-site, this vitality is almost tangible. Like it’s in the air. After the show, a conga line forms naturally amidst the debris of a chaotic main event. It circles the ring several times, then the block. It sweeps up everyone able to join, becoming a spark in the London night. Far from trivial, it constitutes an act of resistance by simply responding to a fundamental human need: reconnecting with one another in a world dominated by cynicism and individualism. For Sally, activist and charity worker outside of wrestling, “this energy is important. This joy. At times, we might feel unable to experience joy in the world around us. So many horrible things are happening. But I think it’s crucial to find moments to celebrate, spaces to express that joy. Coming together, meeting others, having fun, loving—that’s also a form of activism. A response to the horror.” If activism takes many forms, the challenge lies in finding personal balance. “At other times, we’re at Trafalgar Square naming all the children killed that month”, Mambo adds. “There are moments when you need to cry, to mourn, others when you express your anger by protesting and shouting against our governments, and others when you just have fun at a wrestling show. All responses to this violence are valid. The emotional spectrum is wide.”

As the interview wraps up, the discussions continue, becoming a true hymn to volunteering. Each person praises the merits of taking action, its many benefits and concrete impacts. Anchoring oneself in reality. When I initially contacted Chuck Mambo to ask for his time, I told him that Pro Wrestling Ceasefire made me proud to be a wrestling fan. Proud of a scene that too rarely gives reason to be. He responded immediately that he was pretty proud too, and that good begets good. A snowball effect, a virtuous cycle, which he elaborates on in conclusion: “The worst thing is to stay inactive, thinking that at our level, we can’t do anything. The idea is to get the ball rolling. To set something in motion. Do a fucking cake sale. Those who don’t know where to start will come buy your cake. And you’ll realize you’re not alone—there are many in the same boat. We’ve received tons of love and thanks because we’ve given people a place to start.” A chance to recall Charlie Jamison’s words: “There was a time when I was a bit frustrated, I didn’t know how to get involved, and I started stacking chairs.”

Text : Le Dernier Rang (Twitter, Instagram & Bluesky)
Photos credits : Pro Wrestling Ceasefire (Instagram & Twitter)
Interviewees : Beau Belles, Giovanni Giorgio, Charlie Jamison, Chuck Mambo
Sources and cited structures :
UNICEF UK
Lebanese Red Cross
Haaretz, september 22nd 2025 edition
Amnesty International
NGO Friends of Al-Aqsa
Palestine Solidarity Campain
Bristol Queers for Palestine
« Ainsi l’animal et nous », Kaoutar Harchi (Actes Sud, 2024)

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